Mise à jour des données de phase I sur le médicament expérimental AMG 420 pour le traitement du myélome multiple récidivant/réfractaire au cours d’une présentation orale, acceptée dans la catégorie Best of ASCO®
Une étude de phase I sur le médicament expérimental AMG 212 (pasotuxizumab) examine l’utilisation de la plateforme BiTE dans le traitement d’une tumeur solide
Mississauga, Canada (5 juin 2019) – Amgen a annoncé aujourd’hui la présentation de nouvelles données sur des études de phase I visant à évaluer les molécules expérimentales mobilisatrices bispécifiques de lymphocytes T (BiTE®) dans le cadre du 55e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) tenu à Chicago. Les données présentées comprenaient la mise à jour des résultats portant sur le médicament expérimental AMG 420 utilisé chez des patients atteints de myélome multiple récidivant/réfractaire (MM R/R), ainsi que les résultats initiaux du premier essai mené chez l’humain portant sur le médicament expérimental AMG 212 (pasotuxizumab) utilisé chez des patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration avec métastases (CPRCm). La technologie BiTE est une plateforme d’immuno-oncologie ciblée conçue pour mobiliser les lymphocytes T cytotoxiques du patient contre un antigène tumoral spécifique, entraînant l’activation du pouvoir cytotoxique des lymphocytes T. Les produits sont tous deux au stade expérimental seulement et, à l’heure actuelle, leur emploi n’est homologué dans aucun pays.
« Notre plateforme d’immuno-oncologie BiTE offre une polyvalence sans égale ouvrant la possibilité de traiter divers cancers grâce au ciblage d’antigènes associés aux tumeurs, explique le Dr David M. Reese, vice-président directeur de la Recherche et du développement chez Amgen. En tant que chef de file de la mise au point de traitements immuno-oncologiques, Amgen continue d’étudier et de faire évoluer plus d’une douzaine de molécules mobilisatrices bispécifiques de lymphocytes T (BiTE) pour le traitement d’une vaste gamme de cancers hématologiques et de tumeurs solides. Les données présentées lors du congrès annuel de l’ASCO appuient le potentiel que revêt la technologie BiTE dans la prise en charge de cancers difficiles à traiter tels que le myélome multiple et le cancer de la prostate. »
Résumé 8007 du congrès annuel de l’ASCO : Évaluation d’AMG 420, immunothérapie par mobilisateur bispécifique de lymphocytes T (BiTE) dirigé contre l’antigène de maturation des lymphocytes (BCMA), dans le traitement des patients atteints de myélome multiple récidivant/réfractaire (MM R/R) : mise à jour des résultats de la première étude de phase I menée chez l’humain visant l’augmentation de la dose
La mise à jour des résultats de l’étude de phase I (première chez l’humain) visant l’augmentation de la dose du médicament expérimental AMG 420, une molécule BiTE ciblant le BCMA, réalisée chez des patients atteints de MM R/R a été dévoilée au cours d’une présentation orale offerte dans le cadre du congrès annuel de l’ASCO. Le résumé a également été sélectionné pour figurer au programme de formation Best of ASCO®. Les objectifs de l’étude comprenaient l’évaluation de l’innocuité, de la tolérabilité et de l’activité antitumorale d’AMG 420 en fonction des critères uniformes de réponse relatifs au myélome multiple de 2006 de l’International Myeloma Working Group. Au cours de l’étude, 42 patients atteints de MM R/R dont la maladie a progressé après au moins deux traitements antérieurs (y compris un inhibiteur du protéasome et un immunomodulateur) ont reçu AMG 420 à des doses variables [de 0,2 à 800 µg/jour]. Parmi les doses évaluées durant l’étude, la dose de 400 µg/jour a été la dose maximale tolérée (DMT).
Selon les plus récents résultats, AMG 420 a provoqué une réponse clinique chez 13 des 42 patients dans l’ensemble des cohortes de doses. Sur les 6 patients qui ont présenté une maladie résiduelle minime (MRM)-réponse complète (RC) négative, 5 avaient reçu le traitement à la dose de 400 µg/jour. De plus, à cette même dose, 1 patient a présenté une très bonne réponse partielle et 1 autre, une réponse partielle. Le taux de réponse globale à la dose de 400 µg/jour s’établissait à 70 % (7/10). La durée médiane de la réponse était de 9 mois (min. et max. : 5,8 et 13,6 mois). Le temps médian écoulé avant l’apparition d’une réponse était de 1 mois; 11 patients sur 13 ont présenté une réponse au cours du premier cycle.
Des événements indésirables (EI) graves ont été signalés chez 19 patients (45 %); 16 ont dû être hospitalisés, et le séjour à l’hôpital a été de longue durée chez 4 patients. Aucun effet toxique touchant le système nerveux central de grade 3 ou 4 n’a été observé. Les EI graves survenus chez plus de 1 patient comprenaient les infections (n = 13) et la polyneuropathie périphérique (n = 2). Les EI graves liés au traitement comprenaient la polyneuropathie (n = 2, de grade 3) et l’œdème (n = 1, de grade 3). Un syndrome de libération de cytokines (SLC) de grade 3 a été observé chez 1 patient. Deux décès causés par des EI qui n’ont pas été jugés liés au traitement sont survenus en cours d’étude : 1 patient est décédé à la suite d’une détresse respiratoire aiguë causée par une grippe et une aspergillose concomitantes et 1 patient est décédé à la suite d’une insuffisance hépatique secondaire à une infection virale en cours de traitement.
Résumé 5034 du congrès annuel de l’ASCO : Étude de phase I sur le pasotuxizumab (BAY 2010112), immunothérapie par mobilisateur bispécifique de lymphocytes T (BiTE) dirigé contre l’antigène membranaire prostatique spécifique (PSMA) dans le cancer de la prostate résistant à la castration avec métastases (CPRCm)
Les résultats initiaux de l’étude d’augmentation de la dose de phase I sur AMG 212 (pasotuxizumab, auparavant désigné BAY 2010112) menée chez des patients atteints de CPRCm réfractaire au traitement standard ont été présentés dans une affiche lors du congrès annuel de l’ASCO. AMG 212 est une molécule BiTE expérimentale conçue pour cibler le PSMA, une cible prometteuse dans le CPRC. Au cours de l’essai, 16 patients atteints de CPRCm ont été admis dans 5 cohortes de doses, l’intervalle posologique cible se situant de 5 à 80 µg/jour. Le médicament était administré par perfusion intraveineuse continue. L’objectif principal de l’étude visait à déterminer l’innocuité et la dose maximale tolérée (DMT), et les objectifs secondaires comprenaient la pharmacocinétique, les biomarqueurs et la réponse tumorale. L’activité antitumorale, révélée par le déclin des taux sériques d’antigène prostatique spécifique (PSA), était liée à la dose. Une baisse ≥ 50 % du taux de PSA a été observée chez 3 patients (n = 1 dans chacune des cohortes suivantes : 20 µg/jour, 40 µg/jour et 80 µg/jour). Un patient ayant présenté une réponse à long terme a été traité pendant 14 mois (40 µg/jour) et un autre, pendant 19,4 mois (80 µg/jour). Ce dernier a montré une régression complète des métastases des tissus mous et une régression des métastases osseuses, de même qu’une atténuation des symptômes liés à la maladie. On a mis fin au recrutement avant que la DMT soit atteinte afin de faciliter l’amorce d’une nouvelle étude commanditée par Amgen.
« Le cancer de la prostate résistant à la castration avec métastases est considéré comme une maladie hétérogène et, malgré les avancées réalisées au cours des dernières années, la majorité des patients font face à un pronostic médiocre1, déclare le Dr Horst-Dieter Hummel, médecin à l’hôpital universitaire de Wuerzburg, en Allemagne, et investigateur de l’étude clinique sur AMG 212. Au cours de la première étude clinique évaluant le potentiel d’une molécule BiTE dans le traitement des tumeurs solides, AMG 212 a démontré une activité clinique et a permis une réponse à long terme chez 2 patients. Nous avons hâte d’approfondir nos recherches sur AMG 212 au sein de cette population de patients. »
Les événements indésirables (EI) liés au médicament les plus fréquemment observés étaient la fièvre (94 %, n = 15) et les frissons (69 %, n = 11). Un EI grave lié au médicament (fatigue) a été signalé chez 1 patient. Trois patients (19 %) ont présenté un syndrome de libération de cytokines, de grade 2 dans 2 cas et de grade 3 dans 1 cas. Aucun EI de grade 5 n’est survenu.
>Autres mises à jour sur la plateforme d’immuno-oncologie BiTE d’Amgen lors du congrès de 2019 de l’ASCO
Amgen poursuit l’étude de la plateforme d’immuno-oncologie BiTE dans le traitement de divers cancers hématologiques et tumeurs solides, avec plus d’une douzaine de molécules BiTE. Deux autres essais en cours ont été présentés dans le cadre du congrès annuel de l’ASCO.
Lors des séances par affiches, les chercheurs ont fourni des renseignements sur les études portant sur AMG 596, une molécule expérimentale BiTE ciblant la variante III du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFRvIII) pour le traitement du glioblastome, et AMG 757, une molécule expérimentale BiTE ciblant le ligand DLL3 (delta-like ligand 3) pour le traitement du cancer du poumon à petites cellules (CPPC). Le glioblastome et le CPPC sont deux formes agressives et difficiles à traiter de cancer qui représentent un important besoin médical non comblé.
Quarante-trois pour cent des glioblastomes présentent une amplification ou une mutation de l’EGFR, dont la plus fréquente est la mutation de l’EGFRvIII entraînant un gain de fonction2. Une étude de phase I (première chez l’humain) sur AMG 596 comportant une augmentation graduelle de la dose et un élargissement de l’éventail posologique est actuellement menée en mode ouvert afin d’évaluer l’innocuité, la tolérabilité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie de la molécule chez des patients atteints de glioblastome exprimant la mutation EGFRvIII.On s’attend que 82 patients soient admis à l’étude, dans deux groupes : un groupe composé de patients atteints de glioblastome récurrent et un groupe formé de patients qui viennent de recevoir un diagnostic de glioblastome en phase de traitement d’entretien après le traitement de référence.
DLL3 est un ligand inhibiteur des récepteurs Notch qui est exprimé dans la majorité des CPPC, mais très peu dans les tissus normaux3. Une étude de phase I en mode ouvert, à double insu, avec doses multiples et ascendantes qui vise à évaluer la molécule expérimentale AMG 757 chez des adultes atteints de CPPC qui a progressé ou a récidivé après au moins une chimiothérapie à base de sels de platine est en cours. Les principaux objectifs de l’étude sont l’évaluation de l’innocuité et de la tolérabilité d’AMG 757, ainsi que la détermination de la dose maximale tolérée (DMT) ou de la dose recommandée pour l’étude de phase II. Les objectifs secondaires visent à caractériser la pharmacocinétique et à évaluer l’activité antitumorale de la molécule.
Pour en savoir plus sur ces études ou d’autres essais cliniques en cours, veuillez consulter le www.AmgenTrials.com (en anglais).
À propos de la technologie BiTE®
La technologie BiTE® (Bispecific T cell engager – mobilisateur bispécifique de lymphocytes T) est une plateforme d’immuno-oncologie ciblée conçue pour mobiliser les lymphocytes T du patient contre un antigène tumoral spécifique, ce qui entraîne l’activation du pouvoir cytotoxique des lymphocytes T dans le but d’éliminer un cancer décelable. La plateforme BiTE pourrait traiter différents types de tumeurs par l’intermédiaire d’antigènes spécifiques de ces tumeurs. Elle a pour objectif d’offrir des solutions prêtes à l’emploi qui ont le potentiel de rendre accessible un traitement novateur fondé sur les lymphocytes T à tous les prestataires de soins, au moment où leurs patients en ont besoin. Amgen fait évoluer plus d’une douzaine de molécules BiTE pour le traitement d’une vaste gamme de cancers hématologiques et de tumeurs solides et pousse l’étude de la technologie toujours plus loin afin d’améliorer l’expérience des patients et le potentiel thérapeutique.
À propos d’Amgen Canada
En tant que chef de file en innovation, Amgen Canada comprend bien la valeur des sciences. À partir de son bureau principal situé à Mississauga, là où sont rassemblées bon nombre des entreprises dynamiques des sciences biomédicales de l’Ontario, et de son centre de recherche de Burnaby, en Colombie-Britannique, Amgen Canada contribue de façon considérable à faire progresser les sciences et l’innovation au Canada, et ce, depuis 1991. En partenariat avec de nombreux et importants établissements de soins de santé, universités, centres de recherche de pointe, organismes gouvernementaux et groupes de patients du Canada, Amgen participe au développement de nouveaux médicaments et de nouvelles façons d’utiliser des médicaments existants. Pour en savoir plus sur Amgen Canada, visitez www.amgen.ca.
Énoncés prospectifs
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Références
1.Moreira DM, Howard LE, Sourbeer KN, et al. Predicting time from metastasis to overall survival in castration-resistant prostate cancer: Results from SEARCH. Clin Genitourin Cancer. 2017;15(1):60–66.
2.Westphal M, Maire CL, Lamszus K. EGFR as a target for glioblastoma treatment: An unfulfilled promise.CNS Drugs. 2017;31(9):723-735.
3.Saunders LR, Bankovich AJ, Anderson WC, et al. A DLL3-targeted antibody-drug conjugate eradicates high-grade pulmonary neuroendocrine tumour-initiating cells in vivo.Sci Transl Med. 2015;7(302):1-13.