Le myélome multiple est incurable. Mais il est traitable.

Cette maladie touche la moelle osseuse, où les cellules sanguines — les globules rouges qui transportent l’oxygène, les plaquettes sanguines qui favorisent la coagulation du sang et les globules blancs qui combattent les infections — sont produites.  Chez les personnes atteintes de myélome, une anormalité cause la reproduction incontrôlable des plasmocytes.

Après le diagnostic, les traitements de première intention débutent. Si le myélome n’y répond pas, on dit qu’il est « réfractaire », si bien qu’une autre série de traitements est requise.

Lorsqu’un traitement efficace est trouvé, le patient peut connaître une période de rémission –  que ce soit la disparition complète ou partielle des signes ou symptômes de la maladie. Or, la rémission ne dure pas éternellement. Avec le temps, les personnes attentes de myélome multiple subissent souvent une rechute – soit la réapparition du cancer. À ce moment-là, il faut trouver et administrer un nouveau traitement, car le premier sera devenu inefficace.  

Compte tenu du fait que le myélome ne répond pas à tous les traitements et que la majorité des patients subissent une rechute, il est très important que diverses options de traitement soient offertes. Des options allant de la chimiothérapie aux inhibiteurs de protéasome de source biologique ont été offertes aux patients, et de nouvelles options sont en cours de conception – y compris des traitements spécialement conçus pour les myélomes récidivants.

Voici certaines des options de traitement actuellement offertes aux personnes atteintes de myélome multiple :

Observation : Dans certains cas, la meilleure ligne de conduite consiste à surveiller de près l’évolution de la maladie, pour déterminer si elle s’aggrave ou s’améliore, mais de ne prendre aucune autre mesure.

Radiothérapie – La radiothérapie fait appel à des rayonnements à haute énergie pour pénétrer les tissus du corps et endommager les cellules cancéreuses pour les empêcher de se reproduire.

Chimiothérapie – La chimiothérapie endommage les cellules cancéreuses, les empêchant de se diviser et de se reproduire.

Stéroïdes – Les stéroïdes, qui jouent un rôle important dans le traitement du myélome multiple, ont tant des effets anti-inflammatoires qu’anti-myélome. Elles sont souvent utilisées pour atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie et d’autres options de traitement.

Chimiothérapie à dose élevée avec greffe de cellules souches –  Avant d’obtenir une greffe de cellules souches, les patients reçoivent généralement une dose élevée de chimiothérapie avec radiation pour détruire les cellules dans la moelle osseuse – tant cancéreuses que normales. Ils reçoivent ensuite des cellules souches saines qui favorisent la formation sanguine. Les cellules souches ainsi greffées contribuent à « repeupler » la moelle osseuse.

Agents immunomodulateurs – Thérapie ciblée qui s’apparente à la chimiothérapie, mais dont les agents sont conçus pour se fixer à des récepteurs de protéines spécifiques, plutôt qu’au système entier.

Inhibiteurs de protéasome – Les protéasomes sont des structures qui se trouvent dans les cellules saines aussi bien qu’anormales et dont la fonction consiste à les débarrasser des protéines. Les inhibiteurs de protéasome bloquent cette activité et causent une accumulation de protéines, ce qui entrave la croissance des cellules et peut détruire les cellules de myélome.

Traitements de soutien – Il s’agit des traitements utilisés pour soulager les symptômes du myélome multiple et les effets secondaires des médicaments utilisés pour le combattre. Certains servent à gérer la douleur, d’autres à protéger les os et à accroître leur densité, à prévenir les infections et à empêcher la formation de caillots sanguins, entre autres.

Le traitement du myélome multiple est un processus continuel qui exige un suivi étroit et beaucoup de persistance. Bien que cette maladie soit actuellement incurable, les progrès et le développement de nouvelles options de traitement aident certains patients à vivre pendant dix ans ou plus après leur diagnostic.